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Ces poèmes sont des poèmes écrits entre deux amours Ce recueil se compose de deux parties:
Textes
français
naguère j’écrivais
que tomber
amoureux était
la plus belle chute que
l’on puisse faire depuis
ce temps à
force de tomber amoureux j’ai
appris à marcher désormais je
ne veux plus tomber amoureux mais
me dresser me
lever amoureux désormais je
veux marcher
amoureux Quitte-moi Si
ton cœur se serre quand je t’embrasse Si
ta gorge se noue quand je t’enlace Si
tu trembles non d’envie mais d’angoisse Si
un jour tu ne vois plus ma tendresse Si
tu te méfies de mes caresses Et
que mon impatience te blesse Quitte-moi Quitte-moi Quitte-moi Si
sur notre île tu te sens solitaire Si
trop souvent tu crois devoir te taire Et
dois renoncer à toi pour me plaire Quitte-moi Quitte-moi Quitte-moi Si
ma présence s’impose trop à toi Si
tu dois te plier trop à mes lois Si
dans la chaleur de mes bras tu as froid Quitte-moi Quitte-moi Quitte-moi Si
tu n’aimes plus celui que tu aimais Si
tu crois qu’il n’est plus qui il était Sachant
plus si tu aimes ou si tu hais Quitte-moi Quitte-moi Quitte-moi Ne
pleure pas un amour déçu Quand
un amour d’un côté cesse Et
qu’un mur entre vous se dresse N’essaie
pas de le démolir Laisse
l’amour en paix finir Ne pleure pas un amour déçu Ne cherche plus un amour perdu Quand
l’un des deux quitte le bord Et
abandonne l’amour au port Laisse
la barque désertée Tranquillement
sans pleurs couler Ne pleure pas un amour déçu Ne
cherche plus un amour perdu L’amour
qui part ne revient plus La
nostalgie lentement te tue Loin
des yeux c’est si loin du cœur Vois
l’avenir et n’aie pas peur Ne pleure pas un amour déçu Ne cherche plus un amour perdu Un
amour infirme incomplet C’est
la guerre des nerfs, pas la paix Défais-toi
d’un amour-chagrin Il
est, sera sans lendemain Ne pleure pas un amour déçu Ne cherche plus un amour perdu Ne pleure pas un amour déçu Ne cherche plus un amour perdu Si mes caresses te blessent Le
jour où tu ne vois plus ma tendresse Où
tu te méfies de mes caresses Où
tu évites mes lèvres enflammées Pour
ne pas avec moi devoir coucher Ce jour-là notre amour sera malade Ne sera plus qu’une terne façade Et notre amour si intarissable Sera devenu inguérissable Le
jour où mon impatience te blesse Le
jour où tu veux que mes baisers cessent Parce
que tu redoutes mes envies Et
ne veux pas qu’on se retrouve au lit Ce jour-là notre amour sera souffrant Un pâle reflet de sa force d’antan Ce jour-là notre amour si grand, si franc Ne sera qu’une farce, qu’un faux-semblant Ce
jour-là à force de discuter Toute
sincérité va s’envoler Plus
aucun mot ne sera spontané Et
tout geste semblera programmé Ce jour-là notre amour sera malade Ne sera plus qu’une terne façade Et notre amour si intarissable Sera devenu inguérissable Ce jour-là notre amour sera souffrant Un pâle reflet de sa force d’antan Ce jour-là notre amour si grand, si franc Ne sera qu’une farce, qu’un faux-semblant J’aime plus Je
n’aime plus me regarder dans
la glace terne du matin le
visage que je vois c’est le tien visage
de glace glacé j’aime
plus ces chambres vides ce
lit vide sous ces draps livides ces
déserts de mille souvenirs qui
ont tant de choses à me dire depuis que tu es partie je n’ai vraiment plus aucune envie toute vie s’est arrêtée dans le bonheur couleur de passé j’aime plus le jour qui se lève car il se lève sur ton absence je n’aime plus la nuit qui s’annonce (et) tombe sur des heures sans rêves j’aime
plus la neige de janvier ces
traces de fragiles pas gelés empreintes
d’amants unis heureux sans
toi j’ai froid sans ton feu j’aime
plus le soleil d’été qui
réchauffait nos corps enlacés sur
les petites plages solitaires de
l’amour que t’as fait taire j’aime plus le jour qui se lève ... j’aime
plus cette vie à l’envers que
ton départ me force à vivre ces
soirées de copains et de bière car
c’est de toi que je veux être ivre depuis que tu es partie ... j’aime plus le jour qui se lève ... Se
séparer pour se retrouver
Tu
vis ailleurs et moi je reste ici Notre
ancienne vie à deux est finie Tu
m’as quitté et on s’est séparés C’est
provisoire, mais une éternité Tu dis que parfois il faut se quitter Pour mieux enfin pouvoir se retrouver Mais j’ai peur aussi qu’on s’éloigne trop Qu’on fasse fausse route, que tout soit faux Je
suis ici, tu es ailleurs, là-bas Je
sais qu’il n’était pas facile, ce pas Tu
m’as quitté et on s’est séparés Pour
mieux juger ce que l’on a laissé Tu dis que nous devons tenir le coup Même si parfois on croit devenir fou C’est si dur d’avoir de la patience Pour supporter ces longues absences Mes
matins se lèvent sur d’autres couleurs Tes
nuits se peuplent d’inconnues douleurs Nos
vies continuent, nous sommes disjoints Dis,
qui serons-nous au bout du chemin Pour
savoir être seuls, on s’est lâchés Pour
voir c’ qu’on veut et c’ qu’on va regretter Pour
se réapprendre et pour reprendre Tout
c’ qu’on avait fini par se prendre Nos
deux cœurs saignent car ils sont blessés Pour
quelque temps on va se séparer Pour
qu’on apprenne enfin à se parer Contre
les erreurs de notre passé Tu dis que parfois il faut se quitter ... Tu dis que nous devons tenir le coup ...
Sara Sara
fruit de nos entrailles Enfant
chassant la grisaille Sara
fruit de joie, d’amour Enfant
du soleil, du jour Sara miroir de ta mère Et du meilleur de ton père Rappelle-nous sans cesse Notre amour quand il nous blesse Sara
fille aux yeux de joie Enfant
qui rend fier de toi Sara
fille au cœur prodigue Enfant
berçant nos fatigues Sara miroir de ta mère Et du meilleur de ton père Rappelle-nous sans cesse Notre amour quand il nous blesse Sara
source de tendresses De
mille enfantines sagesses Sara
source de vives forces Enfant
de fragile écorce Sara miroir de ta mère Et du meilleur de ton père Rappelle-nous sans cesse Notre amour quand il nous blesse Sara enfant passionné Né de passions enchantées Rappelle-nous chaque jour Que tu es née de l’amour Réflexions
I. un
amour sans disputes et
sans malentendus un
amour qui se parle sans
se déchirer un
amour sans
silences et
sans reproches vaut
bien un
amour temporairement sans
gestes II. un
amour qui sommeille n'est
pas un amour mort il
faut juste ne pas le
réveiller trop brusquement III. c’est
l’union qui
fait la force mais
parfois c’est
la séparation qui
refait l’amour IV. le
plus difficile en amour c’est
d’être unis sans
se perdre de
rester deux tout
en étant un d’être
deux êtres qui
s’imbriquent et
non deux gouttes qui
se confondent d’être
deux êtres qui
se gagnent et
non deux êtres qui
se perdent V. l’amour n’est
pas au début mais
au bout du chemin au
bout du chemin est
l’amour qui voit parce
qu’il a vu l’amour qui
a les yeux ouverts qui
n’est plus aveuglé par
les attentes l’amour qui
voit clairement qui
il aime pourquoi
il aime et
ce qu’il aime l’amour est
ce qui reste quand
l’aveuglement cesse VI. si l’amour
perdu laisse un
tel vide en
moi j’étais
sans doute trop
vide avant
toi trop
avide de
toi trop
vide sans
toi VI. je
ne peux plus vivre
sans toi j’ai
besoin de toi sans
toi ma
vie n’est rien tu
es toute ma vie je
suis ivre de toi l’amoureux recourt
souvent aux
mêmes mots que
l’accro la
drague et
la drogue finalement se
ressemblent bien VII. en
amour je
ne veux plus me
donner je
veux tout simplement donner je
ne veux plus prendre pour
me remplir mais
remplir parce
que j’ai à donner je
ne veux plus me
combler d’un autre pour
me sentir plein mais
être plein pour
pouvoir donner VIII. si
l’amour naît d’un
coup de foudre il
y aura forcément un
coup de tonnerre après je
te savoure de loin I. depuis
que tu m’as quitté je
te savoure de loin loin
des yeux près
du cœur tu
m’as épousé tu
m’as épousseté tu
m’as donné le
plus bel enfant tu
m’as appris à
aimer debout à
aimer avec le cœur tu
m’as fait découvrir des
mots et des sentiments que
je ne connaissais pas tu
m’as quitté et
j’ai pu me trouver tu
m’as déponté et
des ailes me sont poussées tu
m’as rendu solitaire et
je me suis découvert tu
as fait mourir l’étranger
en moi et
parfois il
faut un peu mourir pour
enfin mûrir tu
m’as enlevé ma
confiance en moi pour
que je la découvre
en moi tu
m’as voilé le
regard pour
me rendre clairvoyant tu
m’as enlevé les
béquilles pour
que j’apprenne à
marcher tout seul tu
m’as abandonné pour
me forcer à
me donner II. aujourd’hui tu
ne me dis plus de
mots de tendresse et
tu t’esquives mais
tout est
dans tes yeux et
tes sourires aujourd’hui je
t’aime de loin jamais
je ne t’ai sentie aussi
proche de moi jamais
je ne me suis senti aussi
proche de toi aujourd’hui à
ta hauteur je
te savoure de loin
le
port qui part depuis
deux ans tu
es le bateau qui
traverse les mers houleuses à
la recherche de ton île de liberté depuis
deux ans je
suis le havre dans
lequel tu retournes de
temps en temps pour
chercher le calme plat pour
trouver la consolation et le repos après
les tempêtes sous ton crâne depuis
deux ans je
me contente d’être ce port qui
se régale de tes visites périodiques mais
ô quelle contradiction car
n’est-ce pas mon immobilité de port ma
stagnation et mon apathie qui
m’ont fait perdre mon plus beau bateau pourquoi
alors mon bateau fougueux retourne-t-il
régulièrement dans
ce havre ennuyeux qui
l’a fait fuir et
le port se dit qu’il
en a assez de
voir partir tous ces bateaux vers
des horizons inconnus ces
horizons qui
ont fini par
l’intéresser par
l’attirer lui
aussi et
le port se dit que
lui aussi veut
être comme ces bateaux qu’il
voit partir vers
de nouvelles aventures qu’il
voit revenir agités
par les tempêtes de la vie et
le port dit à
son bateau chéri qu’il
devrait apprendre à naviguer de
se propres voiles et
se reposer sur son île de liberté si
elle existe et
le port se dit qu’il en a marre le
port va lever ses amarres et
le port part pour
prendre le large lui
aussi Textes
allemands
unter
dem gold der mensch liebende
wollen alchimisten sein vergolden
die hüllen der seele damit
ihr antlitz sich edler widerspiegle in
den glänzenden augen der geliebten sie
wollen mit gold beschlagen ihre
gedanken worte und gefühle damit
kostbarer sie erscheinen und
somit ihre liebe doch
unter dem gold erstickt das wesen eingesperrt
im glitzernden käfig das
trugbild versperrt die sicht auf
den menschen liebend
doch nicht lebend verblendet
doch nicht erleuchtet gehen
die liebenden am leben vorbei schöner
schein und warmes licht doch
die liebe gedeihet nicht die
liebenden sehen was sie sehen wollen das
schöne warme funkelnde gold doch
unter dem gold den menschen nicht. euphorie
mein
leben gleicht seit
monaten einer
achterbahn auf
tiefste tiefen folgen
höchste höhen regelmäßig
fast fatal aber
in den tiefen sitzt
nicht trauer nur und
angst enttäuschung sondern
auch der blick in
meine tiefen die
tiefen meiner seele meiner
irrungen und verwirrungen ein
blick einblick der
erklärt ermuntert beflügelt und
mich wieder in die höhe treibt und
auf den höchsten gipfeln ereilt
mich die euphorie sie
führt entführt verführt verfrüht ins
land meiner wünsche und
drängt mich brennend nach vorn erweckt
die schlummernde lebensfreude nach
der lähmenden traurigkeit euphorie die
angst verwandelt in freude euphorie in
ihrer stärke den schmerzen gleich euphorie übersteigerte
freudigkeit die
den blick verfremdet zuweilen
mich mehr sehen läßt als
zu sehen ist in
der euphorie wird
ein schritt von dir zum
ganzen weg wird
ein schritt auf mich zu zur
ganzen rückkehr weil
die euphorie sich
nicht begnügen will mit
dem anfang sondern
das ende der reise so
ersehnt daß ich es schon seh’ euphorie die
dich in die abwehr drängt euphorie der
du mit mißtrauen begegnest weil
du dich wieder verantwortlich spürst aber
das muß nicht sein die
euphorie verlockt mich
wohl zum drängen aber
sie soll kein drängen sein für dich nur
ein notwendiges verdrängen der
frust der angst in mir ein
notwendiger ausgleich für
mein gleichgewicht die
euphorie ist
meine kraft die
ich brauche um
nicht auszurasten die
euphorie ist
die pause zum drängenden rasten nach
den nagenden zweifeln und
der brennenden angst die
euphorie schützt
meine seele sie
soll deiner nicht wehtun ihr
nicht dreinreden du
bist das ziel meiner
euphorie nicht
aber deren garant. ideale selbständig und ständig
Selbst **** allein sein und
all ein sein du
bist fort du
bist fort du
meine krücke ich
war ich durch
dich ohne
dich war
ich ... ja,
was war ich durch
dich war
ich ein ich aber
nicht ich du
bist fort und
ich fühle mich allein leer überschätzt hilflos ohne
stärke ohne
stärken ich
bin jetzt ohne
deine augen ohne
deinen blick den
ich so sehr brauchte ich
sehe mich nun
wie ich bin nicht
mehr wie
du mich sahst wie
ich gesehen werden wollte und
was ich sehe tut
weh es
ist nicht das was
ich zu sein glaubte es
ist weitaus weniger aber
es ist ich ohne
krücken taumelnd unsicher verunsichert aber
es ist ich ich
blicke in
meinen abgrund und
mein abgrund blickt
in mich was
soll’s dann
tut er es eben es
ist mein abgrund und
es ist besser wir
schauen uns an als
die augen zu verschließen er
wird dadurch ja
nicht verschwinden allein
bin ich ich
bin allein zuerst
empfunden als
mangel als
leere aber
ich fange an zu
gehen ohne
krücken ohne
dich ich
hab jetzt zeit nach
mir zu suchen ohne
krücken zu stehen ich
zu sein ich
will mich nicht mehr
verstecken ich
will micht ent- decken allein ist
nur der mensch der
sich als nullwert empfindet allein
ist niemand der
mit sich selbst sein
kann ich
mit mir können
nie alleine
sein dilemma ich
möchte weit von
dir zusammen sein ich
möchte nah mit
dir weg sein ich
möchte mit dir entfernt
sein ich möchte von dir zugehen ich
möchte auf dich weggehen ich
möchte mich von dir nähern ich
möchte ohne dich zwei
sein ich
möchte mit dir allein
sein
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